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Chroniques d'une réconcilation avec soi-même

Chroniques d'une réconcilation avec soi-même
  • Mon objectif : perdre 20 kilos en 10 ans ! Après des années de régimes, il est temps de prendre le problème par le bon bout et d'attaquer une approche psychologique. Mon pari est de réconcilier mon Moi avec mon enveloppe charnelle, le reste suivra !
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8 décembre 2010

2nd RDV

Aujourd'hui, je rencontre ma diététicienne-psychologue pour la seconde fois. Cette visite confirme la très bonne impression qu'elle m'avait laissée. Elle écoute vraiment, voyez-vous ! Se confier à elle, l'observer m'écouter avec attention, l'entendre reformuler mes pensées, sans jugement ... je retrouve une sensation de bien-être depuis longtemps oubliée, celle d'avoir une place ici-bas, corps,âme et esprit confondus. Mon corps ne s'y trompe pas, lui : mes jambes ont envie de gigoter, je me sens un peu euphorique en sortant.

Je lui raconte mon expérience des jours passés, j'énumère les points analysés la veille. A midi, je me suis resservie des spaghettis à la bolognaise : on analyse cela ensemble. En écrivant ces lignes, cette expérience me parait un peu ridicule : "On analyse ensemble ma relation avec une assiette de spaghettis". Et pourtant, je vois enfin dans ce geste tout bête de se resservir le conflit entre mon besoin réel (j'ai faim), mon envie (encore des pâtes) et l'idée du bénéfice que je vais en retirer. En gros, je dois apprendre, avant même l'idée d'organiser mes repas en parts, portions, pesages etc ... à repérer si, lorsque j'aurais mangé ce qui m'attire, je pourrais me dire : "J'ai bien fait de manger cela".

Par exemple, la première fois que j'ai pris un "Mars" cette semaine, j'en ai été très satisfaite. J'en avais envie (même si je n'avais pas faim) et j'en ai apprécié le goût la texture, le réconfort qu'il m'apportait. Aucune culpabilité. Deux jours plus tard, j'en ai mangé un autre et j'ai eu la sensation qu'il m'était moins agréable. La troisième fois que j'en ai pris un, je l'ai grignoté distraitement, sans l'apprécier du tout : j'aurais pu m'en passer ! C'est cette limite que je voudrais savoir davantage reconnaitre, et plus encore, je voudrais apprendre à m'arrêter dans l'acte de manger dès que je me dis "Ce n'est pas aussi bon que ce que je pensais".

Ma mission pour la prochaine période : essayer de ne pas me servir autant que d'habitude (et de ne pas me resservir, donc).

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